Un modèle qui repose sur la markeplace d'Amazon.
Benjamin Fritsch est le fondateur de BFECOM. Il nous a accordé du temps pour parler de son business model 100 % (ou presque) basé sur la marketplace Amazon ; de ses besoins en stocks et de leurs financements avec Silvr ; et comment il a réussi à s’ouvrir à de nouveaux marchés européens.
Benjamin débute en 2019 en tant que micro entreprise. Le lancement s’est fait avec deux références. Le temps faisant et le CA croissant, le catalogue s’est étoffé. En effet, BFECOM connaît une excellente croissance de + 100 % chaque année depuis sa création. Découvrez à quel moment BFECOM a dû faire appel à Silvr pour répondre à une demande en stocks croissante avec son activité européenne.
Deux ans après son lancement, en 2021, la marque change de statut pour devenir une EURL. Et c’est là que les besoins en financement ont grandement évolué. Alors, un premier prêt bancaire de 20 k€ est contracté, suivi de près par un autre de 135 k€ chez un autre partenaire bancaire. Puis le financement de ses stocks avec Silvr a emboîté le pas. Aujourd’hui BFECOM — sa présence en ligne sur la marketplace Amazon et ses deux sites marchands Peacheez et Dealeez — représente sur l’année en cours un CA qui avoisine les 600 k€ pour environ 25 000 clients finaux.
Pour la marque en private label, le gros problème est « clairement le manque de trésorerie ». À tous les stades de croissance de l’entreprise, lancer un produit sur ce modèle peut coûter au plus bas 3000 €. Alors, même avec 10 k€ d’investissement de départ, les chances ne sont pas optimisées et le trou de trésorerie est très compliqué à assumer, car il faut attendre justement que les stocks soient écoulés.
« Le montant retenu par Amazon est anticipable, mais il faut le financer pour conserver une bonne santé financière : c’est ici que Silvr nous accompagne. »
Benjamin Fritsch, fondateur de BFECOM
En découle un autre problème : celui de miser sur les bons produits à lancer pour ne pas retarder plus encore la rentrée des revenus et le déstockage. D’autant que la marketplace Amazon bloque une caution, un pourcentage fixe du montant des ventes. Une somme conservée qui équivaut à une dizaine de jours de CA. Même si ce montant est anticipable, il faut le financer pour conserver une bonne santé financière.
C’est ici que Silvr accompagne BFECOM.
Depuis un an, BFECOM vend ses nombreux produits catalogués dans toute l’Europe : en Allemagne, en Espagne et en Italie. Les zones UK & US sont dans les tuyaux et « c’est même un gros projet pour moi » confie Benjamin. Même si cette internationalisation fait ressortir plusieurs blocages. Spécifiquement aux UK, il y a les répercussions douanières post-Brexit : « j’ai mis un mois et demi pour envoyer 4 produits à un moment où je n’y connaissais rien ». Pour l’heure, c’est donc un focus sur les marchés actuels et le déploiement des sites marchands.
En ce moment, Benjamin et son équipe — composée d’un alternant et d’une CDI à mi-temps — s’attèlent donc à l’activation de leurs deux sites marchands pour les marques Peacheez et Dealeez. Même si cela reste un chantier long et complexe « avec toutes les notions de backlinks et de SEO ». Ce développement multicanal se met en place petit à petit.
Évidemment, leurs stratégies et leur expertise sont consolidées sur Amazon où il sait promouvoir et lancer leurs produits. D’ailleurs, BFECOM sait que leur connaissance précise des marchés européens est un avantage concurrentiel essentiel par rapport aux fournisseurs et revendeurs [chinois] via plusieurs aspects que sont la localisation et la traduction. « Nos traducteurs connaissent les marchés locaux et savent donc transmettre les bons messages marketing. » Bien sûr, pour développer son activité sur la marketplace, il utilise des outils comme Helium 10 pour sonder le marché. Cela leur permet de sourcer les mots-clés les plus efficaces et trouver ceux qui offrent le meilleur ratio de vente selon un secteur ou un produit.
« En tant que revendeur private label sur Amazon, l’évidence était évidemment l’intégration de la data dans le scoring de Silvr. Chez les banquiers, ils ne comprennent pas toujours la stabilité des revenus entrants faits en ligne ». Le fait que Silvr intègre l’API Amazon, c’est idéal pour la visibilité : « je l’ai intégré et Silvr m’a vite recontacté avec une offre de financement. »
« Choisir Silvr était une évidence grâce à l’intégration de la data dans le scoring. Cela permet de mieux comprendre la stabilité des revenus entrants réalisés en ligne. »
Benjamin Fritsch, fondateur de BFECOM
Benjamin sait qu’il continuera avec Silvr comme une de ses solutions de financement. Pourquoi ? Son envie de garder le contrôle de son « bébé pour lequel il donne tout ». Il continuera à faire appel à la solution en Revenue-Based Financing qu’est Silvr qui — en plus d’être flexible, adaptative et rapide — est non dilutive. « C’est exactement ce qu’il nous faut. On peut aussi étaler notre trésorerie et conserver de la visibilité sur ce qui va arriver. »
Comment cette aventure entrepreneuriale a-t-elle commencé ? Après ses études, le BAC ES en poche, le Strasbourgeois se lance dans un cursus en faculté d’économie. Là, il rate son année pour 0,1 point… Et tant mieux pourrait-on sûrement dire, car c’est à ce moment qu’il décide de lancer sa boîte. En tombant sur des vidéos YouTube, il est inspiré et sait que c’est sur la marketplace d’Amazon qu’il officiera. Une fois le modèle de distribution trouvé est venu le temps de choisir s’il allait se lancer dans la création d’une marque ou dans le dropshipping. Au final, la stratégie de private label a un retour sur investissement plus tardif que du dropshipping, mais contrairement à cette méthode décriée, la vente est durable et plus stable. Le reste de l’histoire, vous le connaissez déjà.
Vous souhaitez financer vos stocks pour répondre à une demande grandissante partout en Europe, comme BFECOM ? Vérifiez dès maintenant si vous pouvez le faire avec Silvr.
Publié en
11/2022