La levée de fonds est très en vogue dans le milieu des start-ups. Elle fait partie des pratiques qui permettent d’obtenir des financements jusqu'à quelques millions d’euros dès la création de la structure. En quoi consiste cette solution, comment la mettre en place et quelles sont les limites au dispositif de la levée de fonds ?
La levée de fonds est une solution pour faire financer son entreprise qui consiste à faire rentrer les investisseurs dans le capital social de la société. Les actionnaires détiennent alors un pourcentage de l’entreprise en échange d’un financement.
C’est une solution très utilisée par les start-ups qui présentent un fort potentiel de développement et des business models innovants. Les investisseurs qui participent à la levée de fonds de ce type d’entreprise misent sur la valeur future de la structure : leur objectif est alors de réaliser une plus-value sur la revente ultérieure de leurs titres.
Il existe différents types de levées de fonds, les dispositifs varient en fonction du projet de l’entreprise demandeuse du financement.
Les levées de fonds en capital amorçage sont demandées à la création de l’entreprise ou pour lancer un projet. Elle permet d’obtenir un financement au démarrage d’une activité, au lancement d’un service ou d’un nouveau produit ou de s’introduire sur un nouveau marché. L’annonce d’une levée de fonds en capital amorçage peut ainsi être utilisée comme un véritable instrument de gestion par de nombreuses start-ups. Elle vise à regrouper suffisamment de liquidités pour concrétiser un projet et par conséquent ne présente généralement pas des montants très importants.
La levée de fonds en capital développement vise à accroître la croissance de l’entreprise. Les montants récoltés à l’occasion de cette opération doivent permettre d’améliorer ses produits ou ses services, mais aussi à recruter des équipes ou à lancer des campagnes de communication. À ce titre, la levée de fonds en capital développement peut permettre de récolter quelques millions d’euros. Ce type de campagne de financement présente ainsi des montants plus importants que le capital amorçage, puisque la société demandeuse présente déjà une valorisation attractive aux yeux des investisseurs.
La levée de fonds permet d’accroître considérablement son apport financier de plusieurs millions d’euros au moment de la création de sa structure ou du lancement d’un projet. Il s’agit d’un apport en capital : le montant de la levée de fonds ne doit pas être remboursé.
Par ailleurs, la levée de fonds représente une véritable opportunité de se créer un réseau de professionnels grâce à la rencontre entre la direction de la start-up, des investisseurs ou des business angels.
Ainsi, la levée de fonds se présente comme un dispositif pour financer son entreprise qui offre de véritablement atteindre ses objectifs. Pour se lancer dans cette opération, les entreprises doivent suivre trois étapes pour lever des fonds :
La levée de fonds, bien qui étant un dispositif de financement très à la mode pour les start-ups, reste une solution technique dont la mise en place peut être chronophage pour les entreprises en recherche de financement.
C’est donc une solution de financement qui présente un inconvénient incontournable : les investisseurs deviennent propriétaires d’un pourcentage du capital social de l’entreprise. La levée de fonds comprend un risque, puisqu’elle requiert d’abandonner une partie de la propriété de sa structure au profit d’une pluralité d’individus.
Pour l’entreprise bénéficiaire de la levée de fonds, ce dispositif présente donc une perte d’autonomie. Quant aux investisseurs devenus associés, ils voient leur pourcentage de participation (et en conséquence leurs droits) diminuer après la levée de fonds avec le temps et le nombre d’actionnaires qui s’accroît. Cette situation peut être génératrice de conflits et de difficultés à élaborer des orientations stratégiques. Chaque associé ou investisseur détenant du capital social peut avoir une vision différente des autres. Cette pluralité d’opinions est susceptible de constituer un facteur de risque en termes de développement.
Si le dispositif de la levée de fonds peut permettre d’obtenir un financement important en vue de financer son entreprise, il n’en demeure pas moins que c’est une solution qui dépend de la volonté des investisseurs. Les jeunes entreprises du numérique attestent en effet avoir des difficultés à lever des fonds suffisants pour soutenir leurs projets.
Face aux besoins des start-ups de la Tech, Silvr propose une alternative à la levée de fonds : des prêts professionnels dont l’acceptation est basée sur la méthode du Revenue-based Financing. Cette technique permet d’analyser le chiffre d’affaires potentiel à venir des entreprises demandeuses d’un prêt auprès de notre structure. Nos algorithmes analysent les métriques de la société et déterminent automatiquement son éligibilité.
Nos financements sont caractérisés par leur flexibilité. Les entreprises peuvent aménager le montant et la régularité de leur remboursement mensuel. Elles ne remboursent que les mois où elles ont effectivement eu une rentrée d’argent. Les entreprises peuvent alors rembourser un montant plus ou moins important selon les mois et leur chiffre d’affaires mensuel. Par ailleurs, une fois que leur éligibilité est acceptée par l’algorithme, elles disposent des fonds en moins de 48 heures.